Inhumation des personnes mortes lors des combats entre FARDC et M23 soutenus par le Rwanda à Goma

Depuis le 4 février, le processus d'enterrement des personnes mortes lors des combats survenus dans la ville de Goma entre les forces gouvernementales et les rebelles du M23, appuyés par le Rwanda, a commencé. Ce sont principalement des équipes de la Croix-Rouge qui procèdent à l'inhumation des corps.

Les chiffres partagés par les autorités de la RDC font état de plus de deux mille morts et de milliers de blessés.

Selon des sources locales, pour la seule journée de mardi, trois camions transportant des morts ont été vus au cimetière de l'ITIG, jadis fermés au public. 

Sur le plan humanitaire, le coordonnateur humanitaire en République démocratique du Congo, Bruno Lemarquis, appelle à la mobilisation de toutes les parties au conflit pour la réouverture urgente de l’aéroport de Goma, au Nord-Kivu.

Sur le plan économique, plusieurs infrastructures privées et publiques ont été affectées par des pillages lors des combats entre les belligérants. 

Question :

-Comment analyser cette situation ?

Invités :

-Jean-Mobert Senga, avocat. Il est consultant sur les questions de protection de civils. Il est également ancien chercheur sur la RDC à Amnesty International.

-Dismas Kitenge, président du Groupe Lotus, une ONG de défense des droits de l’Homme basée à Kisangani. Il est aussi vice-président honoraire de la Fédération internationale des droits de l’Homme (FIDH).

-Frederick Amani, chercheur associé en sciences politiques et relations internationales à l’Université de Lubumbashi. Il est expert en question de sécurité, défense et de maintien de la paix, de l'Institut Thales d'Afrique, basé à Dakar au Sénégal.

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