Selon un rapport rendu public par le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA), le 6 mai, les bombardements sur les sites de personnes déplacées dans la périphérie de Goma, le vendredi 3 mai, ont entraîné la mort de 18 personnes et blessé 32 autres, principalement des femmes et des enfants.
Suite à cet incident, les activités humanitaires avaient été suspendues, mais OCHA annonce leur reprise précise le rapport. Ces bombardements avaient atteint les sites de déplacés de Mugunga et Lac Vert, le long de l’axe Goma-Sake, où cinq roquettes étaient tombées.
Ces sites accueillent des personnes déplacées ayant fui les affrontements entre les FARDC et les rebelles du M23.
OCHA souligne également qu'une femme déplacée avait été tuée par une balle perdue lors de la dispersion par la police d'une manifestation de déplacés le jour du bombardement.
Le dernier bilan de ces incidents rendu public par les autorités provinciales, le 6 mai, faisait état d’au moins 15 personnes tuées.