La Nouvelle société civile congolaise dénonce la tentative de prise en otage du peuple et de l’appareil de l’Etat par une certaine classe politique.
Dans un communiqué publié mardi 23 avril à Kinshasa, le coordonnateur de cette organisation citoyenne Jonas Tshombela déplore le fait que malgré la nomination d’une Première ministre, le pays peine à se doter d’un Gouvernement, quatre mois après l’investiture du Chef de l’Etat à la magistrature suprême.
Face aux consultations qui tirent en longueur et la guerre de positionnement dans les institutions, Jonas Tchombela se demande si les autorités sont conscientes de l’extrême urgence de la sécurisation du pays.
« Ce dernier est occupé dans certains de ses territoires par des armées étrangères du Rwanda et de l’Ouganda, avec le soutien de la communauté internationale », décrit le coordonnateur de la NSCC.
Il s’insurge aussi contre le fait que 70% des députés nationaux ont pour suppléants des membres de leurs familles biologiques.
Il craint que cette situation se répète dans la nomination des membres du Gouvernement, de la diplomatie et des entreprises publiques.
« Le pays est pris en otage et privatisé par une minorité de la classe politique égoïste actuellement au pouvoir. Ce sont toujours les mêmes figures politiques qui ont mis le pays à genou qui tentent de revenir ou se maintenir avec les mêmes méthodes de positionnement politique des membres de leur famille »,
regrette-t-il.
Jonas Tshombela estime enfin que le renouvèlement de la classe politique en RDC constitue une promesse sans lendemain.