La Cour des comptes a organisé jeudi 4 avril à Kinshasa, une journée d’échange pour la vulgarisation de sa loi organique à l’intention des mandataires publics.
Il s’agit d’une troisième journée de vulgarisation de cette loi qu’organise cette institution comme instance supérieure de contrôle des finances publiques en RDC.
La Cour entend par ces assises, casser l’ignorance des mandataires publique sur cette loi, et apprendre à ces principaux acteurs de gestion des finances et des biens publics, leur devoir sacré de redevabilité en matière de gestion des finances publiques envers la population.
Le Premier président de la Cour des comptes, Jimmy Munganga a rappelé que c’est depuis l’année 2023 qu’ils ont lancé un vaste programme de vulgarisation de cette loi organique sur l’ensemble du territoire nationale.
Il a affirmé qu’il est primordial de sensibiliser les mandataires publics sur la mise en œuvre de leur devoir sacré de redevabilité vis-à-vis du peuple congolais à travers la Cour des comptes en tant qu’institution supérieure de contrôle des finances et des biens publics.
La Ministre du Portefeuille, Adèle Kayinda a aussi participé à cette rencontre. Elle a déploré le comportement de certains commissaires aux comptes qui œuvrent dans les entreprises du portefeuille et qui vont au-delà de leur mandat dans l’exercice de leur fonction.
« On a compris qu’ils ont une habitude qui se solde par des pratiques pernicieuses, quand ils présentent les états financiers, les résultats sont disproportionnés », a-t-elle déploré.
Evoquant la rétribution des mandataires publics, le Procureur général près la Cour des comptes a, lui, interpelé ces mandataires qui s’octroient des émoluments très élevés sans se référer à leur instance compétente qui est l’assemblée générale où ils sont en même temps juges et parties.