Archevêque de Kinshasa, cardinal Fridolin Ambongo a appelé, mercredi 3 avril, nouvelle Première ministre, Judith Suminwa à ne pas trainer dans la formation de son Gouvernement.
Ce prélat catholique a ainsi réagi au micro de Radio France Internationale (RFI).
Fridolin Ambongo a cependant dénoncé une nomination tardive, soit trois mois après les élections générales et croit que la mise en place du gouvernement ne devrait pas tarder.
L’Archevêque de Kinshasa redoute que le nouveau Gouvernement soit aussi éléphantesque que le sortant.
Le problème de la RDC, selon lui est que 70 % du budget est utilisé uniquement pour l’entretien de la classe politique, les 30 autre pour les 80 millions de Congolais.
De son côté, le président du groupe parlementaire Ensemble pour la République, a pensé que la réussite de Judith Suminwa dépendra de l’environnement dans lequel elle va évoluer.
Pour cela, il lui faudra un leadership fort, a fait savoir Christian Mwando Nsimba.
Pour sa part, l’UDPS, parti au pouvoir, se félicite de la nomination, par le président Tshisekedi d’une première femme à la primature. Pour Fabien Mutomb, un des cadres de ce parti, avec le prochain gouvernement dirigé par la Première ministre UDPS, le chef de l’Etat dispose de tous les moyens pour lutter contre la corruption, la pauvreté et mettre le pays sur le chemin de développement.
Question :
-Quelle analyse faire de toutes ces réactions et quels sont les défis que devra relever la nouvelle Première ministre ?
Invités :
-Jonas Tshiombela, coordonnateur de la Nouvelle Société Civile du Congo
-Frederick Amani, chercheur associé en sciences politiques et relations internationales à l’Université de Lubumbashi. Il est expert en question de sécurité, défense et de maintien de la paix, de l'Institut Thales d'Afrique, basé à Dakar au Sénégal.
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