Le Programme de désarmement, démobilisation, relèvement communautaire et stabilisation (PDDRC-S) a pour objectif de s’occuper d’au moins 50 000 ex-combattants, a déclaré Jean-Bosco Bahala, coordonnateur national de cette structure, lors d'une conférence de presse animée jeudi 21 mars à Kinshasa avec le ministre de la Communication et médias, Patrick Muyaya.
Les deux intervenants ont évoqué l’évolution du Programme de désarmement, démobilisation, relèvement communautaire et stabilisation, les sites de réinsertion économique et réintégration communautaire qui sont prêts et le processus engagé avec tous les groupes armés.
« Dans les statistiques que nous avons, le Programme de désarmement, démobilisation, relèvement communautaire et stabilisation avait initialement pour objectif de s'occuper d'au moins 50 000 ex-combattants. Parmi ceux qui ont manifesté un réel intérêt et ont été intégrés dans le programme, nous comptons environ 13 000 à 14 000 membres de groupes armés », a expliqué Jean-Bosco Bahala.
En ce qui concerne la réintégration communautaire, a-t-il ajouté, le PDDRC-S suit actuellement entre 4500 et 5000 personnes qui sont sur le point d'entrer dans le programme de réintégration sociale, de réintégration communautaire et de réinsertion économique afin d'apprendre des métiers.
Moins de 100 groupes identifiés
« Moins de 100 groupes armés écument l'est de la République démocratique du Congo », a rapporté le coordonnateur national du PDDRCS.
« Les groupes armés et les combattants nationaux, les groupes armés étrangers opérant sur le territoire congolais, y compris les Congolais appartenant aux groupes terroristes, sont les cibles du programme de Désarmement, Démobilisation, Relèvement Communautaire et Stabilisation (P-DDRCS) », a ajouté Bosco Bahala.
Il rappelle que le programme opère dans un environnement régional en proie à la guerre, en collaboration avec tous les programmes visant à promouvoir les mécanismes de paix dans la sous-région, dans le but d'encourager les groupes armés à déposer les armes sans recourir à la coercition.