Dans un communiqué diffusé mardi 19 mars, le Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme (BCNUDH) annonce avoir répertorié, en janvier 2024, 371 violations et atteintes aux droits de l’homme sur l’ensemble du territoire de la République démocratique du Congo. Ce chiffre représente une diminution de 4% par rapport au mois précédent.
La majorité de ces atteintes ont été commises par des membres des groupes armés (58% du total des violations et atteintes) et par des agents de l’Etat (38%), selon le rapport du BCNUDH.
Sur les 371 violations et atteintes recensées dans le pays, 305 ont été perpétrées dans les provinces en conflit, notamment le Nord-Kivu (171), l’Ituri (59), le Tanganyika (45), du Sud-Kivu (29) et du Maniema (une).
En janvier 2024, note le BCNUDH, la situation en matière de sécurité et de droits de l'homme s'est considérablement détériorée dans les territoires de Rutshuru et de Masisi, en raison de l'intensification des combats entre le M23, soutenu par le Rwanda et les FARDC, appuyés par des groupes armés regroupés au sein des Wazalendo.