Revue de presse du vendredi 8 mars 2024
Les tractations en cours pour la mise en place de nouvelles institutions politiques en RDC se trouvent a la Une des journaux parus vendredi 8 mars à Kinshasa.
« L’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) va-t-elle rendre la place du Mouvement Populaire de la Révolution (MPR) créé par le maréchal Mobutu en 1967 ? Parti-Etat, le MPR chapeautait tout, sous la Deuxième République », déplore Congo Nouveau.
Depuis plus de cinq (5) ans au pouvoir, selon le journal, avec Félix-Antoine Tshisekedi comme Président de la République, l'UDPS semble se lancer sur la voie de s'accaparer de tous les pouvoirs, affichant sa volonté de vouloir diriger toutes les institutions du pays.
Le parti présidentiel ambitionne de dominer le prochain Senat, en alignant tous ces gros calibres qui avaient déjà gagné des sièges aux législatives nationales ou provinciales, révèle le tabloïd.
De son côté, La Tempête des Tropiques déplore le faible taux des femmes candidates aux élections des sénateurs et gouverneurs de province.
Selon la liste présentée par des partis politiques aux élections des gouverneurs et sénateurs, explique le quotidien, la représentativité des femmes laisse à désirer. Les candidatures féminines sont quasi existantes dans plusieurs circonscriptions électorales. Dans certains endroits, les femmes ne sont mêmes pas représentées.
Pour ce faire, le journal conseil aux Congolaises « faire un front commun sans tenir compte de leurs tendances afin de jouir pleinement de leurs droits contre vents et marées ».
Africa News appelle par ailleurs à la mise en place des « réformes courageuses » pour endiguer le système de corruption qui gangrène les assemblées provinciales.
«Puisque l’élection des gouverneurs, dans sa forme actuelle, est l’institutionnalisation des antivaleurs qui ne riment pas avec les valeurs de la démocratie et de l’État de droit prônées par le Chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi, des réformes courageuses s’imposent », soutient le journal.
Un autre mal à combattre est le tribalisme, pour que le nouveau gouverneur de province « ne se définisse pas, ou ne d’identifie pas par rapport à ses couleurs familiales, claniques, ou simplement géographiques », souhaite le tabloïd.