Danny Singoma, coordonnateur de la Dynamique progressiste de la société civile estime que la cohésion nationale s'effrite en RDC, et surtout dans les trois territoires où les élections n’ont pas été organisées, notamment Kwamouth, dans le Mai-Ndombe et Masisi et Rutshuru dans le Nord-Kivu. Danny Singoma, coordonnateur de la Dynamique progressiste de la société civile, l'a déclaré à l’issue de l’atelier organisé le jeudi à Kinshasa sur la cohésion nationale en RDC, rôle et stratégies des organisations de la société civile.
Ces organisations de la société civile qui militent pour un Etat de droit et la bonne gouvernance estiment qu'il faut une autopsie de la situation actuelle passant par plusieurs approches notamment des consultations, des forums et des dialogues avec les communautés et les institutions et communautés afin que cette cohésion soit effective dans ces territoires en particulier et sur l'ensemble du pays.
« Nous sentons le danger qui guette la nation, en ce qui concerne sa stabilité et la cohésion nationale, et nous, en tant qu’acteurs de la société civile, nous pensons que le Président a un grand rôle à jouer par son serment constitutionnel, à pouvoir promouvoir cette cohésion nationale », a fait remarquer Danny Singoma.
Il ajoute :
« Nous voulons lui [Président Tshisekedi] apportons notre appui, notre accompagnement, pour que cette cohésion nationale soit effective. Ici il s’agit des organisations de la société civile qui travaillent pour évaluer l’état du pays, les causes qui peuvent mettre en mal la cohésion nationale, et œuvrer pour qu’effectivement la paix règne dans le pays et que la cohésion nationale soit effective. Et nous avons essayé d’épingler plusieurs points qui se démontrent comme des dangers pour la cohésion nationale, et aussi tous les discours de haine, la stigmatisation de certains groupes ethniques ».
Selon Danny Singoma, les réflexions en rapport cet atelier organisé par le centre de ressources et de dynamisation de la société civile, en faveur de la paix et de la cohésion nationale, le réseau PRODES et laïcité et humanisme en Afrique centrale avaient commencé avant les élections pour prévenir tout danger qui serait issu de ce processus.