Le programme de coopération RDC et l'UNICEF a été exécuté à plus ou moins à 80 % au cours de l’exercice 2023 dans les deux provinces de Bas-Uele et Tshopo. Ce niveau d’exécution a été révélé lors de la présentation de la revue annuelle à Kisangani du 2 au 3 novembre.
Cette évaluation a connu la participation des structures étatiques impliquées dans ce programme, les organisations de la société civile ainsi que les partenaires techniques et financiers dont l’UNICEF
Cette évaluation concerne notamment les secteurs de:
la santé,
l’éducation,
la protection des enfants,
la planification,
le suivi et l’évaluation ainsi que
la communication.
Si l’ensemble des activités a bien tourné, celles relatives à la communication et à la protection des enfants ont plutôt connu d’énormes difficultés.
Norbert Mosunga, chef de division provinciale du Plan, explique :
« Dans le Bas-Uele, ils n’ont pas eu suffisamment de fonds puisque, imaginez-vous toute l’année 2023, le Bas-Uele n’a bénéficié que de 1 583 USD. Ce qui n’a pas permis aux choses d’aller normalement. C’est ainsi que là, il y a eu certaines activités qui n’ont pas été conduites jusqu’au bout. Et c’est ce qui a fait que cela puisse tirer vers le bas le résultat dans ces deux provinces ».
De son côté, Me Coco Misingi, un des participants à cette évaluation et coordonnateur de l’ONG Centre des abandonnés et réintégration des enfants orphelins (CAREO), plaide pour le renforcement de la justice aussi bien à Buta qu’à Kisangani, afin de mieux assurer la protection des enfants :
« Ce qui est très important, c’est de voir par quel mécanisme affecter des magistrats à Buta mais aussi d’ajouter le nombre des juges dans la province de la Tshopo, particulièrement dans la ville de Kisangani, au tribunal pour enfants… »
Parmi les recommandations formulées au terme de ces assises, figure notamment celle relative à un appui substantiel de l’UNICEF pour une mise en œuvre efficiente de ce programme.