Le gouvernement japonais a formé, entre mai et octobre derniers, 320 jeunes et femmes de la ville d’Uvira (Sud-Kivu) sur la fabrication des pavés ou des pierres artisanales.
Cette formation s’est inscrite dans le cadre son projet de fonds de résilience communautaire et inondation post-COVID-19.
Cette inspiration est venue du Burundi voisin où plusieurs routes secondaires sont pavées dans la ville de Bujumbura, la capitale du pays.
L’ONG internationale « Terra renaissance », partenaire d’exécution du PNUD, a tenté de redite cette expérience à Uvira en faveur des jeunes désœuvrés.
La responsable de la société civile forces vives, Godelieve Lugambo, qui s’est rendue sur les sites de fabrication de ces pavés dans la chefferie de Bavira se dit satisfaite du résultat obtenu de ce projet :
« La fabrication des pavés est une innovation et un besoin. Ce projet peut générer des revenus pour les jeunes puisque tout Uvira est en chantier. Et la ville aura besoin de ces pavés-là. Nous félicitons cette action et demandons à d’autres partenaires d’intervenir dans les autres domaines d’encadrement des jeunes ».
Ces pierres artisanales taillées au niveau des carrières situées au pied des montagnes surplombant la ville sont actuellement utilisées dans le revêtement de la « route mwami », une route secondaire qui est en pleine réhabilitation.
Les bénéficiaires directs de ce projet soulignent avoir touché 120 USD par mois chacun pendant la période d’apprentissage et de production de ces matériaux de construction.
De son côté, le coordonnateur de ce projet, Fariya Matondo, s’est dit réconforté de la réalisation de l’ONG Terra Renaissance à Uvira. Il souhaite cependant que les jeunes soient accompagnés dans l’apprentissage des autres métiers sur les infrastructures et travaux publics.
Une équipe du PNUD qui accompagne ce projet s’est entretenu avec le maire d’uvira dans le cadre de suivi et évaluation de ce projet qui facilite la réinsertion socioéconomique des jeunes désœuvrées.