Au Nord-Kivu, la force régionale de la communauté d’Afrique de l’Est (EAC-RF) appelle les FARDC et les rebelles du M23 au retour à l’accord de cessez-le-feu et à la cessation des hostilités entre les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et la rébellion du M23.
Le commandement de cette force a réagi, pour la première fois, à travers un communiqué de presse, publié mercredi.
Selon ce communiqué, un soldat du contingent kenyan a été tué par un projectile, mardi, pendant les combats entre l’armée congolaise et la coalition des groupes armés locaux contre le M23 et ses alliés dans le groupement Buhumba, territoire de Nyiragongo.
Entretemps, des violents combats opposent depuis ce jeudi matin les rebelles du M23 à la coalition des groupes armés, d’une part et aux FARDC de l’autre sur plusieurs fronts.
C’est notamment dans la zone de Kibumba, territoire de Nyiragongo ainsi que dans les groupements de Bambo et Bishusha, territoire de Rushuru. Des détonations ont été entendues même dans les environs de Goma.
Le porte-parole du gouverneur militaire du Nord-Kivu, le lieutenant-colonel Guillaume Ndjike, a indiqué que l’armée avait reconnu intervenir désormais dans ces combats qui opposent, depuis le 1er octobre les rebelles du M23 à une coalition des miliciens locaux.
-Quelle lecture faire de cette situation ?
Invités :
-Mwayila Tshiyembe, directeur de l’Institut panafricain de géopolitique de Nancy en France.
-Augustin Muhesi, professeur des sciences politiques à l’Université de Goma (UNIGOM) et chercheur à Research Connect-DRC, un centre spécialisé dans la collecte, analyse et plaidoyer pour la valorisation des résultats des recherches.
-Frederick Amani, chercheur associé en sciences politiques et relations internationales à l’Université de Lubumbashi. Il est expert en question de sécurité, défense et de maintien de la paix, de l'Institut Thales d'Afrique, basé à Dakar au Sénégal.
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