Le ministre des Finances, Nicolas Kazadi a indiqué, mercredi 27 septembre, que le budget 2022 a été exécuté à un taux de plus de 128 %, soit un dépassement budgétaire de plus de 28 %.
Il l’a dit lors de la présentation de l’économie du projet de loi portant reddition des comptes de l’exercice 2022, devant l’Assemblée nationale.
Lors du débat général, onze députés nationaux ont dénoncé les dépassements budgétaires et regretté le non-respect par le Gouvernement des recommandations du Parlement à ce sujet.
Au sujet des dépassements budgétaires, le ministère des Actions humanitaires vient en tête avec 627%, suivi de celui des Affaires étrangères (401%), de l’Environnement (371%), Aménagement du territoire (365%), du Budget et de l’Industrie avec chacun (334%) et le ministère de la Défense (249%).
Parmi les institutions budgétivores, il y a la Présidence de la République qui a consommé 190% de ce qui lui était réservé, le Parlement a dépensé plus ou moins 150 % alors que la CENI a exécuté son budget à 145%.
Questions :
-Quelle lecture faire du projet de la loi portant reddition des comptes de l’exercice 2022 ?
-Que faut-il pour prévenir les éventuels dépassements budgétaires ?
Invités :
-Pasi Za Pamba, député national, membre de l’Union sacrée de la nation. Il est vice-président du Conseil d’administration du Réseau des parlementaires africains contre la corruption, chapitre RDC. Il est aussi membre de la Commission économique, financière et contrôle budgétaire à l’Assemblée nationale.
-Florimont Muteba, président du conseil d’administration de l’Observatoire de la dépense publique (ODEP).
-Ernest Mpararo, secrétaire exécutif de la Ligue congolaise de lutte contre la corruption (LICOCO). Il est aussi le point focal en RDC de l’ONG Transparency international.
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