L’Association africaine des droits de l’homme (ASADHO) a exigé, lundi 2 octobre, la libération du journaliste Stanis Bujakera, directeur de publication adjoint du site d'information actualité.cd et correspondant de Jeune Afrique.
Le coordonnateur de cette organisation citoyenne, Jean-Claude Katende, l’a dit dans une conférence de presse tenue à Kinshasa.
Il dit se baser notamment sur le fait que la personne qui se plaint contre Stanis Bujakera n’a pas usé de son droit de réponse.
Mais aussi, poursuit Jean-Claude Katende, l’article de Jeune Afrique incriminé, n’est pas signé et ne peut être attribué à Stanis Bujakera.
« L’institution ou la personne qui se plaint, n’a pas usé de son droit à la réponse comme cela est prescrit par la loi sur la liberté de la presse en RDC. Nous avons constaté que la justice exige à M. Stanis Bujakera de donner ses sources d’informations. Or la même loi interdit au journaliste de divulguer ses sources d’information. Donc, c’est une demande qui n’est pas conforme à la loi sur la liberté de la presse », a-t-il expliqué.
Stanis Bujakera est accusé par la justice des infractions présumées de faux en écriture, falsification des sceaux de l’Etat, propagation de faux bruits et transmission de messages erronés et contraires à la loi, en rapport avec le meurtre du député Chérubin Okende.