Beni : plus de 300 habitants de Watalinga appelés à collaborer avec l’armée

Plus de trois cents habitants de la chefferie de Watalinga, dans le territoire de Beni (Nord-Kivu) ont été sensibilisées du  vendredi 30 au samedi 31 septembre à la collaboration  entre civils et militaires.

Les participants étaient essentiellement des leaders des jeunes, leaders communautaires et membres des organisations de la société civile.

 Cette sensibilisation a été assurée par le Conseil local de la jeunesse de Watalinga dans le cadre du projet « Jiwe Langu Kwa Usalama wa Beni », [« ma contribution pour le rétablissement de la paix à Beni »].

Selon le député Boris Maelezo, l’un des membres du consortium de Beni Usalama, cette sensibilisation vise le renforcement de la collaboration entre les civils et les militaires afin d’accompagner les FARDC dans leurs opérations contre les rebelles des ADF. 

 Il explique le contexte de cette collaboration avec l’armée :

« Ça constituait la mise en œuvre du plan local de sécurité et de proximité que nous sommes en train de mettre en place ensemble avec les FARDC et les communautés locales. Dans le cadre du financement de ce plan local de sécurité, nous devrions remettre des outils de communication, des alertes précoces à la population ».

 Selon lui, on est en train de remettre des Motorola aux pisteurs qui sont prêts à pouvoir accompagner les FARDC dans la profondeur, dans la chefferie de Watalinga :

« Nous sommes en train de remettre des sirènes d’alerte précoce que nous allons installer dans le groupement et aussi des kits solaires qui peuvent fournir de l’énergie à ses équipements-là. Alors c’est dans ce cadre-là, que nous avions pensé répondre à la question que les FARDC ont toujours posé de savoir comment la population peut accompagner son armée pendant les opérations contre les terroristes des ADF ».

Dans ce contexte, il fallait donner un contenu a ce concept-là de mariage civilo-militaire en donnant des actions à mener aux civils et à l’armée pour que ce mariage puisse avoir son sens d’être, a argumenté Boris Maelezo.

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