La MONUSCO juge « opportune » la lettre du Gouvernement congolais adressée au Conseil de sécurité de l’ONU sur son « retrait accéléré » à partir de décembre 2023. La réaction de la mission onusienne a été exprimée ce mercredi 6 septembre à Kinshasa au cours d’une conférence de presse par François Grignon, directeur des affaires politiques de la MONUSCO.
« Cette communication à la présidence du Conseil de sécurité est opportune et dans la lignée des échanges et de la publication du rapport du Secrétaire général (de l’ONU). Elle prépare l’Assemblée générale des Nations unies, qui aura eu lieu à la fin du mois de septembre et la prochaine consultation du Conseil de sécurité qui aura lieu le 28 septembre », a expliqué François Grignon.
Selon lui, cette communication va permettre les discussions nécessaires pour la préparation et la planification de la mise en œuvre du plan conjoint et révisé de transition d’être acté.
Le Gouvernement de la République démocratique du Congo a demandé à travers une lettre adressée au Président du conseil de Sécurité des Nations unies, en date du 1er septembre, l’accélération du retrait de la Mission de l’Organisation des Nations unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO).
Dans cette lettre de 6 pages, signée par le vice-Premier ministre aux Affaires étrangères, Christophe Lutundula Apala, Kinshasa réitère l’option d’accélérer et d’avancer à la fin de l’année 2023, le « retrait échelonné, responsable et durable » de la MONUSCO, annoncé depuis 2018 et dont le plan de transition a été adopté en 2021.