L’envoyée spéciale de l’Union africaine (UA), Benita Diop a promis, samedi 2 septembre, de faire entendre la voix de la femme congolaise au niveau de son organisation et de l’ONU.
Elle a levé cette option à la clôture de sa mission de deux jours à Goma (Nord-Kivu).
A travers sa démarche, Benita Diop veut enclencher un processus de paix inclusif, garantissant la participation de ses semblables pour une paix durable en RDC.
Cette émissaire de l’UA affirme avoir été touchée par la situation des femmes victimes de vis et des enfants orphelins aux camps de déplacés situés aux environs de Goma :
« Nous avons été fortement marquées par la situation humanitaire, désespérée, humiliante des femmes et des enfants de ce camp. L’autre chose que nous avons pu constater ce sont des femmes survivantes des violences sexuelles et avec des enfants nés des viols qui ne connaissent pas leurs parents ».
Face à l’envoyée spéciale de l’UA, ces femmes déplacées ont décrit leurs souffrances du fait de la guerre, en plaidant pour le retour rapide de la paix.
La coordinatrice-adjointe du Mécanisme national de suivi de l’Accord-cadre d’Addis Abeba, Julienne Lusenge croit que la voix des femmes congolaises sera portée à qui de droit.
« Nous avons besoin de la paix. Elle va aller rencontrer les chefs d’Etat des Grands lacs pour leur expliquer ces cris d’alarme », a-t-elle dit.
La délégation de l’UA a par ailleurs exhorté les femmes congolaises à ne pas baisser les bras, mais de continuer à avancer tout en restant unies, pour mettre fin à la guerre dans l’Est du pays.