Des opérateurs économiques membre de la FEC ont suspendu, depuis samedi 22 juillet, le trafic sur l’axe routier Aru (Ituri)-Isiro (Haut-Uele), long de 500 kilomètres.
Ils ont levé cette option lors de leur assemblée pour fustiger la multiplicité des taxes et les tracasseries qu'ils disent subir sur cet axe routier.
Ces commerçants affirment payer chaque semaine entre 200, 1500 voire 2000 USD aux différents services de contrôle sur cette route, reliant les provinces de l’Ituri, Bas-Uele et Haut-Uele.
A travers cette route, ils ravitailler les grands centres commerciaux à Aru en Ituri et Isiro dans la province voisine du Haut Uelé.
« Quand on paie quatre fois les taxes et à un prix exorbitant, nous travaillons à perte. On fait un aller-retour pour ne gagner que 5 USD. Ça n’a pas de sens », a déclaré le président de la FEC en Ituri, Robert Amasi.
La suspension du trafic sur cet axe affecte de nombreux habitants d’Aru qui dépendent économiquement du trafic régulier avec le Haut-Uelé.
« Le secteur économique est handicapée parce que nous, économiquement nous dépendons de nos opérateurs économiques », s’est plaint le président des notables d’Aru, Corneille Aloma.
Les habitants de ce coin du pays lancent un appel au gouverneur de province de l’assouplissement de ces taxes.
