Le ministère des Mines a retiré, mercredi 26 juillet, l’agrément à la société minière de raffinerie d’or, Congo gold raffinerie, basée à Bukavu (Sud-Kivu).
La copie de cette décision de la ministre Antoinette N'Samba est parvenue le même mercredi à Radio Okapi.
L’inauguration de la toute première raffinerie d’or qui devrait avoir lieu ce mercredi à Bukavu a également été reportée sine die.
La ministre des Mines a motivé cette déchéance d’agrément par le « non-respect par Congo gold raffinerie des obligations sociales, notamment celles relatives à l’élaboration du cahier des charges des responsabilités sociétales.
Dans son arrêté, elle fait référence à une mise en demeure envoyée à cette société aurifère qui avait six mois pour régulariser la situation.
Ce qui étonne des experts qui brandissent le code minier et précisent que les entités de traitement ne sont pas assujetties au cahier des charges d’après l’esprit du code.
« Seuls les titulaires des droits miniers d’exploitation et d’autorisation d’exploitation des carrières sont soumis à cette obligation » affirment-ils.
Pour l’heure, aucune réaction officielle du côté de Congo Gold Raffinerie.
La raffinerie d’or, première en RDC, est une usine de transformation moderne de presque 1200 m2.
Dans sa configuration actuelle, Congo gold raffinerie a la capacité de traiter 200 kg d’or par jour et 2 tonnes le mois, avec une teneur très élevée.