Mai-Ndombe : le PROVED met en garde les chefs d’établissements contre le monnayage des inscriptions

« Aucun chef d'établissement n'a le droit d'inscrire un élève dans son école moyennant un quelconque frais ou sans son dossier complet », a prévenu, mardi 18 juillet, le directeur de la province éducationnelle (PROVED) Maï-Ndombe 3, Nestor Ntumba Ndaye. 

Il a fait cette mise en garde à l'endroit des directeurs et préfets de sa juridiction conformément au calendrier scolaire édition 2023-2024 en sa possession.

D’après Nestor Ntumba Ndaye, l'inscription des élèves est gratuite dans les écoles publiques.

« Pour le calendrier scolaire 2023-2024, gare aux chefs d’établissements qui se mettent à demander quoi que ce soit pour l’inscription des élèves. Et gare aux chefs d’établissements qui pour confirmer de places aux élèves ou pour dire aux enfants que vous avez réussi, ils demandent l’argent. C’est de l’anti-valeur et ils doivent faire attention pour ces inscriptions qui sont gratuites », a-t-il martelé.

Ce PROVED ajoute que le dossier de l'élève est obligatoire pour être inscrit :

« Il y a toujours ce que nous appelons le dossier de l’élève. L’enfant se présente chez le chef d’établissement pour son inscription, il doit avoir son dossier. S’il n’a pas de dossier ça veut dire qu’il veut tricher quelque part ».

Il demande aux préfets d’études d’avoir un œil regardant sur les bulletins des élèves pour éviter la fraude par ceux qui ne sont pas passés en classe supérieure :

« Nous constatons ces derniers temps, comme les préfets n’échangent plus leurs palmarès, vous trouverez un enfant qui a échoué dans une classe et il fui son école pour se retrouver dans la classe supérieure dans une autre école. Les préfets doivent faire attention parce qu’à la rentrée scolaire, les inspecteurs qui passent dans une classe à l'autre pour contrôler les dossiers ; s’ils découvrent que vous préfets vous avez inscrit un enfant qui a échoué dans une école et toi tu l’as admis dans une classe supérieure dans une autre école, on te sanctionne et on fait descendre l’enfant, sans autre procès », a poursuivi le directeur de la province éducationnelle Maï-Ndombe 3.

Pour Nestor Ntumba, « il faut que les choses aillent pour le mieux pour ce qui concerne l’enseignement ». 

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