Débat sur les propos de Félix Tshisekedi à Mbuji-Mayi

« Je m’attaquerai sans hésitation et sans remords, à tout Congolais qui mettrait en danger la sécurité et la stabilité de notre pays. Peu importe ce qu’on en dira : violation des droits de l’homme, privation de liberté. Je n’en mordrai pas. Parce que démocrate je suis, démocrate je resterai », a déclaré le chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi à l’occasion de la messe de célébration du jubilé d’argent d’ordination épiscopale de Mgr Emmanuel-Bernard Kasanda, évêque du diocèse de Mbuji-Mayi.  

Le président de la République a affirmé : « Je n’ai aucune leçon à recevoir de qui que ce soir dans ce domaine ». 

En réaction, le député de l’opposition Delly Sesanga affirme que le mépris de la constitution et des lois est la pire menace à la sécurité et à la stabilité du pays. Pour lui, dans un Etat de droit, c’est la loi qui définit les conditions ainsi que les circonstances dans lesquelles il y a lieu d’évoquer l’atteinte à la stabilité et à la sécurité du pays, dont la sureté de l’Etat est une des composantes. Tout autre référence pour le faire est arbitraire et relève de l’abus du pouvoir. 

Question:  

-Que pensez-vous de cette situation ? 

Invités : 

-Eric Nyindu, directeur de la Cellule de communication de la présidence de la République.

-Rodrigue Ramazani, porte-parole d’Envol, parti politique de l’opposition dont l’initiateur est Delly Sesanga. 

-Jeef Mudimbi, professeur à la Faculté des sciences sociales, département des sciences politiques et administratives de l’Université de Lubumbashi.  

 

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