La Représentation des étudiants du Congo (REC) a interdit, lundi 26 juin, aux étudiants de menacer, comme à la clôture de chaque édition de l’Examen d’Etat, les finalistes du secondaire à Butembo (Nord-Kivu).
Le président de cette structure, Serge Mumbere l’a déclaré au cours d’une rencontre entre ses membres et le commandant de la police de la ville de Butembo.
Il dit avoir fait cette interdiction pour éviter les traditionnels incidents, qui surviennent entre étudiants et élèves finalistes à la fin de cette épreuve certificative nationale :
« Les étudiants se présentent dans les centres d’examen d’Etat sous prétexte qu’ils seraient en train de sensibiliser en faveur de leurs institutions, alors qu’ils seraient là en train de menacer les élèves. Ce qui pousse parfois à une sorte de traumatisme dans le chef des élèves, aussi à leur échec. Nous ne sommes pas d’accord avec ce comportement bizarre que certains étudiants manifestent à l’égard des élèves ».
Le numéro un de la REC a également lancé une mise en garde contre les étudiants réfractaires à cet appel.
Pour lui, tout étudiant qui s’illustrera dans cette pratique répondra de ses actes devant les instances judiciaires.
« Avant d’être étudiant, nous sommes des citoyens congolais. Et donc, si je pèche contre la loi, cette même loi va pouvoir me poursuivre. Et elle va les (étudiants) traquer une fois qu'ils tremperont dans les actes barbares à l’égard de nos frères et sœurs, élèves qui sont en train de passer leur examen d’Etat », a conclu Serge Mumbere.
Habituellement, à la fin de chaque édition de l’examen d’Etat, certains étudiants se rendent dans des établissements scolaires pour, disent-ils, sensibiliser les élèves finalistes à s’inscrire dans leurs facultés, une fois le diplôme d’Etat obtenu.
Cette rencontre provoque souvent des incidents parfois violents dans cette partie du pays.