RDC: « Si les élections ne se passent pas bien, cela va nous fragiliser davantage » (Denis Kadima)

« Soyons engagés dans ce processus pour que la RDC soit gagnante. Car si les élections ne se passent pas bien, cela va nous fragiliser davantage », a exhorté Denis Kadima, président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Il a appelé les organisations de la société civile, chacune à son niveau, à jouer sa partition afin de contribuer à l’aboutissement du processus électoral, qui doit déboucher sur la tenue des élections en décembre 2023. 

Denis Kadima a fait cette recommandation samedi 17 juin, au cours du cadre de concertation organisé en présence des membres du bureau et de la plénière de la CENI et des représentants des partenaires techniques de la Commission électorale nationale indépendante, notamment le directeur pays de la Fondation internationale des systèmes électoraux (IFES), Theophillus Dowetin et du PNUD. 

« Le processus électoral devant conduire aux scrutins de décembre 2023 est à une phase importante. Les candidats indépendants, les partis et regroupements politiques sont appelés à soumettre leurs candidatures, selon les prescrits de la loi et les procédures de la CENI. Pour ce faire, il est important pour la CENI que tous les compétiteurs aient le même niveau d’information. La société civile est un partenaire clé. Pour ce faire, nous comptons sur vous pour qu’il y ait un nivellement par le haut », a insisté Denis Kadima. 

Selon lui, rien ne peut arrêter la CENI à convoquer l’électorat le 25 juin 2023 et ouvrir les bureaux de réception et traitement des candidatures dès le lendemain. 

« La CENI appliquera le principe d’inclusivité absolue. Si vous avez un dossier complet en ordre, vous ne serez pas écartés. Nous ne sommes pas là pour exclure les candidats. Les élections auront donc lieu à la date prévue. Nous sommes à notre quatrième cycle électoral, il y a beaucoup de choses que nous avons apprises ensemble », a-t-il fait remarquer.

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