La maison de Moise Katumbi à Kinshasa ainsi que celle de son conseiller politique Salomon Idi Kalonda, située sur l'avenue Moero à Lubumbashi ont été perquisitionnées ce jeudi 8 juin matin en l’absence de ces derniers, selon leurs proches.
« Les agents des Renseignements ont refusé d’attendre les avocats, et ont pris un voisin pour perquisitionner la maison de Moise Katumbi », dénonce un proche du candidat déclaré à la prochaine présidentielle.
La résidence de Salomon Idi Kalonda, située sur l'avenue Moero est perquisitionnée depuis ce jeudi. Toutes les voies qui mènent à la résidence de Salomon Idi Kalonda sont barricadées par les véhicules de l'armée. Personne n'est autorisée à s'approcher du lieu où s’effectue cette perquisition.
Dans un message sur twitter, Georges Kapiamba, président de l’ONG de défense des droits de l’homme ACAJ estime que ces perquisitions menées par les agents de Renseignements militaires dans les résidences de Moise Katumbi (à Kinshasa) et Salomon Idi Kalonda (à Lubumbashi) en absence de ces derniers et leurs mandataires spéciaux, sont amplement irrégulières.
"Provocations"
Dans une déclaration lue devant la presse par son secrétaire général ce même jeudi à Kinshasa, Ensemble pour la République dénonce la perquisition opérée aux domiciles de Moise Katumbi et Salomon Idi Kalonda, qualifiée « d’abus de plus et de trop ». Selon Dieudonné Bolengetenge, l’infraction de Moïse Katumbi pour laquelle cette perquisition a été faite n’est pas aussi connue. A cet effet, il demande au pouvoir en place d’arrêter « des provocations ».
Le conseiller spécial et politique de Moise Katumbi, Salomon Idi Kalonda , est accusé par les Renseignements militaires de comploter avec le M23 et le Rwanda, de détenir illégalement une arme et de vouloir renverser le pouvoir de Kinshasa.