Un mois, après les inondations à Kalehe(Sud-Kivu), ce lundi 5 juin, la population sinistrée attend toujours d’être délocalisée. Les recherches des corps ensevelies sous les décombres ont été suspendues pour des raisons logistiques.Depuis le passage du Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde, dans cette région, le statu quo demeure concernant la principale attente des sinistrés qui est la délocalisation.
Selon la société civile locale, jusque-là le Gouvernement n’a toujours pas disponibilisé des logements appropriés pour ceux qui ont tout perdu.
Les sites les plus touchés ont été déclarés impropres à l’habitation. Il est prévu qu’on y replante des arbres.
L’autre besoin manifesté sur place est la réouverture de la route nationale numéro 2 (RN2) Bukavu-Goma.
Cette route est impraticable sur les tronçons Kasheke-Bushushu-Nyamukubi-Nyabibwe.
Les travaux de sa réfection évoluent timidement, la main d’œuvre ne disposant que d’une seule machine, selon les sources locales.
Aujourd’hui, les recherches des corps ensevelies sous les décombres et autres gravas ont été suspendues à la suite des questions logistiques.
Toutefois lorsque des corps sont retrouvés de façon inopinée, ils sont enterrés avec le concours des équipes de la Croix-Rouge qui sont sur place.
Quelques organisations humanitaires sont toujours actives sur ce terrain pour apporter une réponse holistique en eau potable, vivres, assistance médicale et psychologique.
Au total 583 personnes sont mortes et 5 255 portées disparues à la suite des inondations qu’a connues le territoire de Kalehe (Sud-Kivu), le 4 et 5 mai dernier, selon le bilan établi par les autorités locales avant la suspension des recherches.