Les Etats membres de la Communauté d'Afrique de l'Est (EAC) ont décidé ce mercredi 31 mai, lors du 21e sommet de l’EAC, de renouveler le mandat de la force régionale de l’EAC en RDC jusqu’au 8 septembre 2023. Ce mandat devrait prendre fin ce jeudi 01 juin 2023.
Deux chefs d’Etat, William Ruto du Kenya et Evariste Ndayishimiye du Burundi, qui est président en exercice de l’EAC, ont pris part à ce 21e sommet de l’EAC, qui s'est clôturé mercredi à Bujumbura (Burundi).
Trois jours de travaux ont suffi pour évaluer minutieusement la conduite des opérations militaires menées par la force régionale de l’EAC au Nord-Kivu.
Le sommet a aussi décidé du pré-cantonnement des rebelles du M23 à Rumangabo(Nord-Kivu) sous la supervision du facilitateur de la Force régionale et des FARDC. En outre, le départ de la force de l’EAC peut être anticipé au terme d'une évaluation prévue le 15 juin, peut-on lire dans le communiqué final sanctionnant le sommet de Bujumbura.
Dimanche, les chefs d'Etat-major des armées des Etats membres et leurs experts ont passé au peigne fin la situation actuelle sur le terrain.
Lundi, les ministres de la défense se sont réunis sur la même question sécuritaire pour proposer de nouvelles orientations politiques à ce nouveau mandat de la force régionale ; avant que les délégations des Chefs des Etats membres ne viennent avaliser cette prolongation.
Seuls les Chefs d'Etat burundais et Kenyan ont pris part à ces assises. Le Rwanda a été représenté par son Premier ministre, la Tanzanie par son vice-président, l'Ouganda par un ministre d'Etat, le Soudan du Sud par deux ministres ainsi que la RDC, par le ministre d'Etat en charge de l'intégration régionale, Antipas Mbusa Nyamwisi.
Depuis leur arrivée en RDC, les troupes de la force régionale de l'EAC n'ont pas attaqué le M23, alors que selon le gouvernement congolais, leur mandat est offensif.