Martin Fayulu, Moïse Katumbi, Augustin Matata et Delly Sesanga ont désapprouvé, lundi 29 mai, la programmation, à l’Assemblée nationale, de l’examen et l’adoption de la loi sur la répartition des sièges.
Selon les quatre leaders de l’opposition, cette loi va matérialiser la fraude électorale qu’ils ont cessé de crier.
« L’obstination du régime Tshisekedi de présenter la loi sur la répartition des sièges sur la base de ce fichier corrompu sans audit par un tiers de confiance est escalade dans la voie de la mise en œuvre du plan de fraude », ont-t-ils déploré.
Pour ces opposants, la CENI a ainsi démontré à la face du monde qu’elle à la mission d’organiser la fraude électorale en faveur de Félix Tshisekedi.
Restructuration de la CENI
C’est dans ce cadre que Martin Fayulu, Moïse Katumbi, Augustin Matata et Delly Sesanga ont appelé à la restructuration de la CENI.
Ces quatre opposants congolais ont lancé cet appel dans un communiqué dont une copie est parvenue ce lundi à Radio Okapi.
Ils ont également plaidé pour la recomposition de la Cour constitutionnelle, en lui assurant toute son indépendance.
Fichier électoral fiable
Les présidents de l’ECIDE, d’Ensemble pour la République, de LGD et de l’Envol ont préconisé la confection d’un fichier électoral fiable audité par un cabinet international dont l’expertise et l’indépendance en la matière sont avérées.
« Avec la volonté politique d’éviter le chaos au pays, ces correctifs peuvent être apportés au processus électoral sans aucun incident sur le calendrier des élections. Sans ces correctifs, il est difficile d’avoir des élections crédibles », ont laissé entendre les signataires de ce communiqué.
Ces derniers ont averti que le peuple congolais n’acceptera aucun résultat « fabriqué par la CENI » pour substituer aux observations et aux résultats issus des urnes à la fin des élections d décembre 2023.
Ils ont affirmé poursuivre la sensibilisation de la population contre la fraude électorale.
Martin Fayulu, Moïse Katumbi, Augustin Matata et Delly Sesanga ont par ailleurs encouragé la société civile à s’engager pour l’évènement d’un Etat de droit en RDC et ont demandé à la communauté internationale de soutenir les Congolais dans leur marche vers la démocratie.