Le territoire de Lubero (Nord-Kivu) attend beaucoup de la MONUSCO avant son désengagement de la RDC, a déclaré mercredi 24 mai le président de la société civile locale. Selon lui, les attentes ne concernent pas non seulement la restauration de la paix, mais aussi la réalisation des projets de développement pour, dit-il, permettre un bon transfert des compétences.
Le président de la société civile de Lubero, Georges Katsongo, a tenu ces propos lors de la visite du chef de bureau de la MONUSCO, Josiah Obat, dans ce territoire en proie à une multitude de groupes armés locaux.
Georges Katsongo sollicite l’appui de la mission onusienne pour que certains projets commencent localement :
«On a construit des ouvrages. Mais le territoire de Lubero, comme vous le savez, est un territoire qui ressent des grands besoins surtout que démographiquement, il est le premier territoire à avoir une population aussi grande en République démocratique du Congo. Or, souvent les projets suivent la population. On ne peut pas amorcer de grands projets dans des entités où il n’y a pas des gens. C’est pourquoi à notre niveau, nous pensons que la MONUSCO, dès maintenant, devrait voir dans la mesure du possible comment renforcer les projets de développement dans le territoire de Lubero à travers les organisations locales qui sont prêtes à réaliser les actions palpables ».
Il cite par exemple le problème d’accessibilité, le renforcement des projets liés à la réduction des violences et enfin des projets à impact rapide.
