La cité de Durba a les infrastructures sociales de base les plus modernes des trois territoires, de la province de Haut-Uele, visités par Radio Okapi que sont Faradje, Watsa et Dungu. Cette cité se modernise grâce au bénéficie de la redevance minière versée par l’entreprise Kibali gold mining.
Parmi ces infrastructures, il y a les hôpitaux et les écoles.
Pour ce qui est de la santé, le village de Durba a un hôpital de référence pour la région. Il s’agit du Centre hospitalier de Kibali (CHK), d’une capacité de cent-quarante lits.
Ce centre offre tous les services de base.
Le paludisme est presque endémique à Durba. Le Centre hospitalier de Kibali accueille plus de malades souffrant du paludisme.
Du fait notamment de l’activité minière, beaucoup de patients se plaignent également des douleurs lombaires.
Le défi pour cet hôpital est l’enclavement de Durba, a révélé sa gestionnaire, Francine Matiko :
« Les problèmes que nous connaissons, c’est par rapport aux produits des programmes. Nous avons le Programme national de lutte contre le paludisme, le Programme national de lutte contre la tuberculose, alors les produits quittent Kinshasa pour nous atteindre. Parfois, ça prend du temps vu la distance, parfois on connait des ruptures », a-t-elle indiqué.
Concernant l’éducation, des nouvelles écoles construites soit par Kibali ou les autorités émergent des villages.
Parmi elles, l’Ecole primaire catholique Kalinva construite sur le site d’Avokala où des populations affectées par les activités minières ont été délocalisées.
Les parents paient 5500 francs congolais (2,37 USD) par mois comme frais scolaire.
Au fil des mois, l’effectif des élèves baisse car beaucoup de parents ont du mal à s’acquitter de ce montant. D’où le plaidoyer de la directrice :
« Que les autorités nous aident d’abord à mécaniser l’école et deuxièmement à nous envoyer régulièrement des manuels scolaires ».
