Revue de presse du mardi 23 mai 2023
Le rapport de l’audit externe du fichier électoral de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) retient l’attention des journaux parus ce mardi 23 mai à Kinshasa.
Après un audit externe réalisé par une mission mixte d’experts internationaux, rapporte La Prospérité, « le fichier électoral a été jugé fiable. De ce fait, ces experts viennent de crédibiliser davantage le processus électoral et, en même temps, instaurer un climat de confiance entre les parties prenantes ». Pour ce quotidien, il n’y a plus de temps à perdre, ni manœuvre superfétatoire, les protagonistes doivent se préparer d’ores et déjà au scrutin électoral du 20 décembre 2023.
« A partir de cet instant, nous avons tourné la page de l’enrôlement des électeurs et nous sommes focus maintenant sur la réception et le traitement très prochainement des candidatures. Les élections, c’est pour le 20 décembre 2023 et j’encourage les candidats à prendre cela très au sérieux », a déclaré Denis Kadima Kazadi, cité par le journal.
Le Potentiel détaille les conclusions de cet audit, publiées lundi 22 mai :
« D’environ 47, 3 millions d’électeurs enrôlés (données brutes), 3 344 183 enrôlés, soit 7,07%, ont été radiés du fichier électoral. Raisons : doublons, mineurs, etc. Ce qui ramène la Centrale électorale à un fichier d’environ 44 millions d’électeurs, soit 92,93% par rapport aux données brutes ».
Le tabloïd insiste sur les facteurs qui déterminent cette évaluation positive du fichier électoral. Il s’est agi ainsi de vérifier que le système est capable de centraliser les données. Ce qui a été le cas. Aussi, de confirmer cette capacité en testant le système, de vérifier que le système est sécurisé et finalement de vérifier les fonctionnalités du système.
« Ainsi, la méthodologie du travail utilisée et les normes appliquées basée sur des principes internationaux de gestion, de contrôle et d’observation des élections tels qu’adoptés par l’ECF-SADC (Forum des Commissions électorales de la Communauté de développement de l’Afrique australe) ne suscitent aucun débat quant au respect des normes », conclut le quotidien.
Selon L’Avenir, cette équipe a aussi analysé les recommandations de la mission passée (OIF) pour savoir si la CENI les a appliquées ou pas. Pour la commission, certes, y a eu des problèmes lors de l’identification des électeurs, mais y a eu également des réponses appropriées à chaque problème.
Elle a cependant recommandé à la CENI de continuer la procédure en donnant les données à l’ONIP, l’amélioration de la communication, le renforcement de la confiance du public dans le processus électoral…
Les cinq experts ont rendu les conclusions de la mission leur assignée par CENI « d’audit externe du fichier électoral le déclarant fiable, au regard d’un faisceau d’éléments aux- quels elle a eu accès avant de les passer au peigne fin », renchérit le quotidien Le Journal. Ce media publie par ailleurs le communiqué de la CENI annonçant les statistiques des électeurs, province par province.