Du 13 au 17 mars dernier à Mbandaka (Equateur), et du 20 au 24 mars dernier à Kisangani (Tshopo), les PHC ont participé à une médiation avec les représentants des communautés locales de Boteka et Lokutu, respectivement, afin d’améliorer le climat d’entente entre ces parties.
Cette médiation a été organisée par le Mécanisme indépendant de traitement des plaintes (ICM) de deux banques de développement européennes, la DEG (Allemagne) et le FMO (Pays-Bas).
La demande de médiation a été introduite par un porte-parole des communautés en 2018, époque à laquelle les PHC étaient débitrices de ces banques. À la suite de nombreuses contraintes, notamment la pandémie de COVID-19, la médiation n’a pas pu avoir lieu plus tôt, néanmoins, la société a continué de soutenir ce processus afin qu’il aboutisse.
Il est à signaler que, depuis 2018, l’actionnariat, la direction et les structures opérationnelles des PHC ont radicalement changé. Notamment, les PHC ne sont plus endettées auprès des banques de développement susmentionné en raison du rachat de la dette auprès des banques européennes par l’actionnaire majoritaire de la société en février 2022, action qui a mis fin à toute obligation contractuelle de la société de poursuivre cette médiation. Cependant, dans le cadre de la nouvelle vision de la société de créer une prospérité partagée avec toutes ses parties prenantes, la direction a choisi de continuer, de son plein gré, ce processus de médiation afin de répondre aux préoccupations des communautés plaignantes.
Ces deux médiations se sont déroulées sous les auspices des gouvernorats concernés et ont été facilitées par un médiateur expert choisi par l’ICM, Quentin Kanyatsi.
Dieudonné Bobo Boloko, gouverneur de l’Équateur, a honoré de sa présence les cérémonies d’ouverture et de clôture de la médiation à Mbandaka, tout comme Paulin Lendongolia, vice-gouverneur de la Tshopo, lors des cérémonies d’ouverture et de clôture de la médiation à Kisangani.
Les discussions ont principalement porté sur les trois thèmes soulevés dans la demande de médiation de 2018, notamment des questions liées à la légitimité des titres fonciers de la société, des prétendus abus et violations des droits de l’homme, et un manque d’information et de soutien juridique des communautés dans les négociations avec les PHC pour la mise en œuvre des projets sociaux.
Bien que l’entreprise ne soit pas d’accord avec ces accusations, les PHC ont accueilli favorablement la médiation en tant qu’occasion d’échanger avec les représentants des communautés afin de mieux comprendre leurs préoccupations. L’entreprise en a profité pour réaffirmer l’engagement de la nouvelle direction en faveur de la protection des droits de l’homme et de la politique de tolérance zéro en cas de violation de ces droits.
À l’issue des discussions, les deux parties étaient satisfaites des échanges et ont convenu d’une série d’actions pour répondre aux préoccupations respectives afin d’obtenir un climat social apaisé. Les actions identifiées ont servi de base aux accords formels signés par tous les participants.
La société PHC se réjouit que cette médiation avec les représentants communautaires ait été fructueuse et la direction des PHC remercie tous les participants à cette médiation pour le temps et l’engagement qu’ils ont consacrés au cours de cinq jours de la médiation. Le souhait de la société est que les accords ouvrent la voie à une collaboration franche entre la société et les communautés locales en vue d’atteindre l’objectif de créer une prospérité partagée grâce à l’agrobusiness.