Les arbitres de la Ligue de football de Kinshasa (LIFKIN) ont décidé, ce lundi 3 avril, d’observer « deux semaines sans sifflets ».
Ils ont levé cette option lors d’une marche de colère organisée dans les rues de la capitale congolaise.
Ces hommes en noir ont marché jusqu’au bureau de la Fédération congolaise de football association (FECOFA) pour dénoncer les agressions à répétition dont ils font victimes.
Ils ont également déploré la politique « de deux poids, deux mesures » en ce qui concerne les sanctions leur infligées en cas de faute, par rapport aux joueurs ou encore aux dirigeants des équipes.
« Quand il s’agit (des fautes commises par) des arbitres, c’est la radiation, 36 mois, 24 mois ou 12 mois minimum. Quand c’est un dirigeant, 3 mois. Quand c’est un joueur, 4 matches ou 6 matches de suspension », indique leur mémorandum consulté par Radio Okapi.
Ces arbitres ont, à travers ce document, répertorié neuf matches dont les arbitres ont fait l'objet d'agression corporelle.
Il s'agit notamment de l'agression de l'arbitre Kabunza, trois jours après la finale de la Coupe du Congo au terrain GD de Lemba par le président de l'équipe JSKP avec ses acolytes.
Ces manifestants ont par ailleurs exigé la re-visitation des sanctions infligées aux joueurs de l'OC les élites, lors de la finale du tour préliminaire de la Coupe du Congo et la sécurisation des officiers avant, pendant et après les matches par l'organisateur des compétitions.
Les arbitres de la LIFKIN ont aussi décidé de ne plus officier les matches de toute équipe qui se fera justice en leur agressant sur le terrain.
