Au moins une dizaine des personnes dont des enfants, ayant trouvé refuge à la base des casques bleus de la MONUSCO, ont été victimes des balles perdues à Kitshanga(Nord-Kivu), depuis son occupation par le M23.
Cette cité à 80 kilomètres au sud-ouest de Goma, dans le territoire de Masisi est occupée par des rebelles du M23, depuis le 26 janvier dernier.
En effet, les combats entre, d’une part, les FARDC et le M23 ; d’autre part entre les groupes armés Maï-Maï et le M23 sont récurrents dans cette région depuis le 30 janvier à ce jour.
La population déplacée reste exposée à beaucoup des risques notamment celui de balles perdues.
Parmi les personnes qui ont été blessées par ces balles perdues, certaines ont été transférées à Mwesso, à 15 kilomètres de Kitshanga pour des soins appropriés. Tandis que d’autres se sont rétablies grâce aux soins leur donnés par les casques bleus marocains de la MONUSCO basés à Kitshanga, renseignent des sources dans la région.
Hormis cette situation, l’on enregistre plusieurs cas des maladies parmi les déplacés qui sont à ce jour sous la protection de casques bleus de la MONUSCO.
C’est dans ce contexte de violence qu’une femme de 38 ans a perdu la vie récemment après des complications liées à un saignement post-accouchement.
La plupart de structures sanitaires de cette cité sont fermées à cause de la guerre. Actuellement, il n’y a plus que l’hôpital général de référence de Mwesso qui fonctionne grâce à l’appui de l’ONG Médecins sans frontières (MSF).