Au moins 23 personnes ont été tuées, d’autres portées disparues et des milliers de personnes déplacées depuis le début de l’année dans les groupements Ngulo, Bulengya, Luongo, Manzia, Muola et Mwenye du territoire de Lubero (Nord-Kivu).
Selon la société civile locale, cette situation est consécutive aux affrontements récurrents entre les groupes armés Maï-Maï du Front des patriotes pour la paix (FPP/AP) de Kabido, de l’Union des patriotes pour la libération du Congo (UPLC) de Kilalo et la coalition Yira-Force et Mazembe.
« Depuis le début de l’année 2023, le bilan des attaques est de plus de 23 personnes tuées et ou enlevées, plus de 9 femmes violées, plusieurs cas de torture et des milliers des personnes en situation de déplacement forcé, d’abandon des villages et des activités sociales dont l’éducation et la santé. Plus de 9.6700 ménages soit 58.382 personnes sont hébergées dans des familles d’accueil, vivant dans des conditions humanitaires déplorables dans des agglomérations plus sécurisées », a détaillé Georges Muhindo Katsongo, de la société civile de Lubero.
Il appelle les autorités à restaurer la paix dans la zone.
Radio Okapi n’a pas encore obtenu la réaction des FARDC à ce sujet.