Le ministre de la Défense nationale et Anciens combattants, Gilbert Kabanda, a répondu, vendredi 10 février, à la question du Sénat sur la situation sécuritaire de la partie Est de la RDC. L’audition initiée par le bureau du Sénat, conformément à l’article 83 du règlement intérieur de cette chambre, s’est déroulée à huis clos, sous la direction de son président Modeste Bahati.
Cette séance a été élargie aux membres de la commission défense sécurité et frontières du Sénat et aux sénateurs présents. Ainsi, le ministre a donné des réponses à toutes les préoccupations soulevées par les sénateurs présents,
Mais ce qui a étonné plus d’un sénateur qui ont répondu à cette invitation, c’est l’absence de certains de leurs collègues qui avaient pourtant émis le vœu d'être informés sur la situation sécuritaire à l’Est du pays, jusqu’à réclamer la tenue d'une session extraordinaire ordinaire.
« Je suis surprise de constater que ceux qui semblaient donner l’impression d’être plus préoccupés par cette situation, on leur a donné l’occasion d’adresser, d’échanger, de poser toutes les questions au ministre de la Défense, ils ne sont pas là, mais ils sont en train de salir l’image de notre chambre. Donc, l’objectif était autre, ils ne voulaient pas avoir des informations sur la situation. Parce que nous, au moins, nous les avons eues à huis clos », a déclaré Modeste Bahati, président du Sénat.
Après avoir suivi les réponses du ministre de la Défense nationale, les sénateurs vont formuler des recommandations au gouvernement, afin d’améliorer la prestation des forces armées au front.
Le ministre Gilbert Kabanda était accompagné du chef d’état-major général adjoint, chargé des opérations, le général Tshialigonza Jacques.
