Des étudiants de l’Université du CEPROMAD à Beni (Nord-Kivu) ont affirmé, mardi 7 février, reconnaitre l’apport de la MONUSCO dans ce coin du pays.
C’était d’une séance de sensibilisation de l’unité anti-mines de l’ONU (UNMAS) aux dangers que représentent les mines et bombes artisanales.
A Radio Okapi, l’étudiante Ruth Kahindo a estimé la part de la mission onusienne est considérable dans la sécurisation de la population de Beni.
« Ceux qui disent que la MONUSCO ne sert à rien, c’est quelque chose de mentalité. Nous pouvons prendre l’exemple du marché qui a été incendié : notre propre mairie n’a pas d’anti incendie. Si la MONUSCO était intervenue, notre marché n’aurait pas été incendié jusqu’à ce point. Donc, nous devons voir l’utilité de la MONUSCO. Ne voyons pas juste qu’ils sont installés chez nous pour rien, non ! Si nous voyons ce qu’ils font, réellement nous allons nous rendre compte que la MONUSCO travaille réellement plus que même ce que nous pensons. »
Le week-end dernier, la MONUSCO avait appelé la population de Beni à faciliter la tâche à ses équipes de la lutte anti-mines qu’y se déploient pour désamorcer des engins non explosés.