Ilangila, jeune acteur politique de la province de l’Equateur qui s’est enrôlé, mercredi 28 decembre à Mbandaka a déploré la lenteur et les difficultés logistiques constatées lors de ces opérations. Il recommande à la Commission électorale nationale indépendante (CENI) une amélioration urgente de ces opérations. Il invite, par ailleurs, la population à s’enrôler massivement.
« Après mon enrôlement’ j’ai constaté qu’il y a d’abord la lenteur. On a trouvé ici au centre d’EP Ekofo Nkema, seulement deux machines. Or ici à Mbandaka il fallait qu’on ouvre plus ou moins trente-cinq centres d'inscription. On vient d’ouvrir seulement dix, ici à Mbandaka. C’est très grave ! Je ne vois pas comment la population de Mbandaka va s’enrôler dans un mois et à 10 centres d’inscription. J’ai fait au moins une heure de
avant d’obtenir la carte d’électeur. S’il en est ainsi ici à Mbandaka, alors à l’intérieur de la province, là-bas c’est très chaotique ! donc c’est pour cela que je demande à Monsieur Kadima et à Monsieur le SEP(Ndlr secrétaire exécutif provincial) de la ville de Mbandaka d’améliorer le système, ou bien de prolonger encore l’enrôlement de trois mois comme cela a été fait la fois passée à l’époque de Corneille Naanga », a souligné le jeune Joel Ilangila.
En outre, il demande à la population de Mbandaka de s’enrôler massivement. « Mais de ne pas s’enrôler deux fois, mais une seule fois, parce que le serveur va détecter, et cela risque de diminuer le nombre des sièges dans la province de l’Equateur en général », a-t-il ajouté.
Contacté par Radio Okapi, le Secrétaire exécutif provincial de la CENI/Equateur, Achille Bolekela a justifié la lenteur du fait que la CENI a, cette fois-ci, introduit de nouvelles applications pour sécuriser la carte, telle que la capture de l’iris, ainsi que par la mutualisation des données ave l’Office national d’identification de la population (ONIP).
