A la clôture, jeudi 15 décembre, de la session budgétaire dans les deux chambres du Parlement, le budget a désormais été voté à plus de 16 milliards USD au lieu de 14,6 milliards arrêté par le gouvernement.
Peu avant la clôture de la session, le Sénat a voté le budget 2023 réévaluée à plus de 16 milliards de dollars alors que l’Assemblée nationale venait de le voter à plus de 15 milliards USD.
Après la paritaire, les deux chambres ont harmonisé les vues.
Les deux milliards supplémentaires de la prévision des recettes ont été affectés au social des Congolais, à la défense nationale ainsi qu’à la mise en œuvre du programme de développement locale de 145 territoires.
Entre-temps, le gouvernement, par le truchement de la ministre de la Justice et Garde des sceaux, Rose Mutombo Kiese, a sollicité devant les élus nationaux, l'adoption de la loi portant habilitation pour une durée de trois mois, pour légiférer par voie d’ordonnances-lois.
Cette demande du gouvernement a été acceptée à l'unanimité à l’Assemblée nationale.
Pendant cette session essentiellement budgétaire, le contrôle parlementaire s’est traduit notamment par le rejet d’une motion initiée contre le ministre des Transports et voies de communication.
Question :
-Que pensez-vous du déroulement des travaux au Parlement pendant cette session budgétaire ?
Invités :
-Emery Okundji, député national élu sur la liste Fonus/Rassop. Il est cadre de l’Union sacrée de la nation. Et membre de la commission PAJ à l’Assemblée nationale.
-Jean-Baptiste Muhindo Kasekwa, député national élu de Goma au Nord-Kivu et secrétaire général adjoint de l’Ecidé, parti membre de la coalition Lamuka. Il est membre de la commission Défense et sécurité à l’Assemblée nationale.
-Professeur Michel Bisa, professeur à l’Université de Kinshasa. Il est secrétaire scientifique de l’Observatoire de la gouvernance. C’est un laboratoire de recherche en sciences sociales.
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