Beni : des prestataires de soins en formation sur la prise en charge et l’accès aux soins complets d’avortement digne et sécurisé


Certains prestataires de soins de la zone de santé de Beni prennent part à un atelier de formation depuis ce mercredi 7 décembre.
Pendant deux jours, ils seront formés sur les attitudes responsables et soutiens pour valoriser la prise en charge accrue et un meilleur accès aux soins complets d’avortement digne et sécurisé. 

L’organisation Solidarité féminine pour la paix et le développement intégral (SOFEPAD) organise cette activité dans le cadre des seize jours d’activisme de lutte contre les violences basées sur le genre, avec le financement de IPAS qui s’oriente dans la vulgarisation du protocole de Maputo.

« On voulait d’abord que les prestataires de soins puissent être renforcés en capacité pour qu’ils soient à mesure de mener des avortement dignes et sécurisés. Parce qu'il y a des conditions. Ce n’est pas tout avortement qu’on reçoit et qu’on peut faire. Par exemple l’article 14 point C donne des conditions. En cas par exemple de violence sexuelle, on évalue est-ce que sa vie n’est pas en danger. Par exemple elle n’est pas capable de supporter la grossesse.  Soit il peut y avoir des cas où ça affecte sa situation psychologique et met à risque sa vie. Le risque par exemple de suicide. Et dans ce cas on peut autoriser qu’il y ait avortement digne et sécurisé », explique le responsable de suivi et évaluation au sein de la SOFEPAD, Ismaëlle Butimba.

Elle ajoute : « le cas d’inceste aussi, sont mieux cités dans l’article 14 point C du protocole. On sait qu’il y a des croyances qui n’autorisent pas l’avortement digne et sécurisé. Et c’est comme ça que on veut maintenant voir comment on peut travailler sur  ces croyances pour que les prestataires de soins qui peuvent recevoir des cas dans ces conditions arrivent à changer des attitudes ». 

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