Le Réseau national des ONG pour le développement de la femme (Renadef) a lancé, vendredi 25 novembre, ses activités de 16 jours d'activisme contre les violences faites aux femmes et aux filles en RDC.
Au cours d'une conférence de presse tenue à son siège à Kinshasa, la coordinatrice du Renadef, Marie Zaïna Nyombo a circonscrit le cadre de la campagne autour de 16 jours d’activisme que va mener cette année leur organisation. Cette campagne consiste notamment à des plaidoyers pour l'actualisation des lois visant la réduction des violences sexuelles et basées sur le genre, le leadership féminin et l'élimination des inégalités par rapport à l'utilisation des services VIH.
« Parler aujourd’hui des activités des 16 jours d’activisme, c’est pour booster, c’est pour rappeler qu’il y a encore de violences qui continuent dans nos communautés et que tous, travaillons ensemble pour les éradiquer. C’est tout un processus. Les actes de violences faites aux femmes, la déconsidération de la femme et de la jeune fille, doivent cesser » a rappelé Marie Zaïna Nyombo.
Elle a aussi rappelé qu’il y a quelques avancées en ce qui concerne les droits de la femme. Et, à l’occasion des 16 jours d’activisme, les femmes doivent être mises au courant de leurs droits actuels.
« Dans le temps, la femme n’avait pas droit à la terre, parce qu’elle est femme. Une fois mariée, elle ne fera plus partie de notre famille. Une fois dans son foyer, elle n’avait pas sa place n’étant pas non plus considérée. Grâce aux activités liées aux 16 jours d’activisme, nous arrivons à donner le message que le statut de la femme, doit être clairement défini », a expliqué la coordonnatrice du Renadef.