Quatorze personnes, en majorité des enfants, sont mortes depuis le début de ce mois de novembre sur le site de déplacés de Djaiba. C’est à environ 5 kilomètres du centre commercial de Fataki dans le territoire de Djugu (Ituri).
Ces nouveaux décès portent à quarante-quatre, le nombre des décès enregistrés depuis le mois de septembre dernier, affirme le président de ce site, Dieudonné Kpadyu.
Ces personnes sont mortes à cause de la malnutrition et du manque des soins médicaux pour les malades, affirme-il.
Estimés à environ dix mille personnes, ces déplacés affirment n’avoir jamais reçu de l’aide humanitaire depuis leur arrivée sur ce site il y a plus d’une année.
Ils avaient fui l’insécurité semée par des groupes armés laissant tout derrière eux.
Malgré tous les rapports soumis aux humanitaires qui ont déjà eu à faire une évaluation de leurs besoins, l’intervention n’arrive toujours pas, a ajouté Dieudonné Kpadyu.
Pour survivre, certains déplacés vont travailler dans les champs des autochtones alors que certains vivent de la mendicité.
« Si rien n’est fait par le gouvernement et les humanitaires, ce sera le pire dans les prochains jours », a déclaré le président de ces déplacés, Dieudonné Kpadyu.
Les déplacés de Djaiba déplorent « qu’ils soient abandonnés alors que d’autres déplacés reçoivent régulièrement l’assistance humanitaire dans le territoire de Djugu ».