Des milliers de déplacés internes, qui se sont réfugiés dans la chefferie de Bwito, territoire de Rutshuru (Nord-Kivu), vivent dans des conditions extrêmement difficiles. Le parlement de jeunes de cette chefferie a tiré la sonnette d’alarme lundi 15 novembre.
Cette structure de la société civile déplore le calvaire que traversent ces déplacés, qui n’ont aucune assistance humanitaire depuis leur arrivée il y a environ un mois.
C’est depuis le mois d’octobre dernier que la chefferie de Bwito accueille un afflux de déplacés en provenance de la chefferie de Bwisha dans le territoire de Rutshuru. Ces derniers fuient les combats entre l’armée et les rebelles du M23, indique la même source.
Ils sont éparpillés dans les villages de sept groupements que compte la chefferie de Bwito.
A Kibirizi, la majorité des déplacés n’ont pas d’abris et passent nuit à la belle étoile sous les intempéries. D’autres sont cantonnés dans les églises de la place et dans des familles d’accueil, qui sont elles aussi affectées par la guerre.
Le président parlement des jeunes de Bwito, Chirac Kyangwi Mafula, interpelle les autorités ainsi que leurs partenaires humanitaires pour jeter un regard vers Bwito afin d’évaluer les réponses humanitaires d’urgences en faveur de ces déplacés dont leurs villages sont désormais occupés par les rebelles.