Le Procès de Vidiye Tshimanga s'est ouvert lundi 14 novembre devant le Tribunal de paix de Kinshasa-Gombe. A l'audience publique de ce lundi, le tribunal a pris le dossier en délibéré sur les exceptions soulevées par la défense. C’est le 23 novembre prochain qu’il va se prononcer sur l’acquittement ou non de l’accusé.
Selon l'avocat conseil de Vidiye Tshimanga, Arthur Bomana, les exceptions soulevées par la défense que le ministère public qualifie des dilatoires se rapportent, à l'inconstitutionnalité, l'incompétence territoriale du tribunal, l'obscurité des libellés de la requête et la prématurité de l'action du ministère public ainsi que le manque d'objets immatériels, l'absence d'un plaignant.
L'objet de l'action, d'après le ministère public, c'est la répression de la corruption passive. En matière d'offense au chef de l'État, dit-il, cette répression n'est pas subordonnée à une plainte préalable.
Il précise que les corrupteurs sont identifiés et le lieu de la commission des infractions est Kinshasa-Gombe qui a été troublée par une vidéo. Et la victime, c'est l'État congolais.
C'est le 23 novembre prochain que l'ancien conseiller stratégique du président de la République prendra connaissance de son acquittement ou non.