Les enfants sourds-muets du territoire d’Idjwi (Sud-Kivu) demandent à avoir accès à l'éducation, comme d'autres enfants. Cette demande est contenue dans un plaidoyer de la Commission nationale des droits humains (CNDH)/Idjwi.
Selon la CNDH, seuls les enfants sourds-muets n'ont pas une école où apprendre à lire, à écrire et à calculer ; hormis les centres.
Le chef d'antenne territoriale de la CNDH/ Idjwi, Francesco Mokili, estime qu'ils constituent une minorité oubliée :
'' La Commission nationale des droits de l’homme, étant une institution technique de l’Etat, ayant pour mission la promotion et la protection des droits de l’homme a directement adressé cette indignation devant l’Etat. Nous l’adressons à l’Etat, car cette discrimination à l’égard de ces enfants viole non seulement la Constitution, mais aussi de nombreux instruments juridiques internationaux auxquels la RDC a adhéré. Ce qui constitue la violation des droits de l’homme en général et des enfants en particulier".
Il demande aux autorités de créer par arrêté ministériel des écoles aussi pour ces "enfants victimes de leur handicap afin qu’ils apprennent à lire, à écrire et à calculer. Voilà l’unique possibilité de les rendre utiles à la société''.