Le trafic routier est devenu difficile dans le groupement de Kamuronza, chefferie des Bahunde, à environ 20 km au Sud de la ville de Goma dans le territoire de Masisi (Nord-Kivu).
Cette situation est consécutive à la présence de plusieurs barrières illégales érigées sur différents axes routiers dans cette zone, selon des sources de la societe civile.
La cité de Sake considérée comme l’une des plaques tournantes du territoire de Masisi, est cernée par six barrières où fonctionnent, illicitement, tous les services de l’état.
Une barrière est érigée à Sake-Base vers Kirotshe en partance pour Bukavu via Bweremana et Minova. Deux autres barrières, fonctionnement dans la localité de Rutobogo, c’est non loin de la localité de Macha à l’extrémité de Sake en direction de la cité de Kitchanga. Près de la localité de Macha à Mubambiro tous les services publics de l’état même y fonctionnent mêmes l’armée et la police.
Depuis jeudi 3 novembre une autre barrière a été installée à quelques mètres de Mubambiro plus précisément à Kasengezi, dans la localité de Nzulo. Les agents qui y sont déployés déclarent qu’il s’agit d’un poste de contrôle.
Cette multiplicité des barrières impact négativement sur le trafic routier dans cette région qui ouvre la voie à plusieurs routes de desserte agricole dans le territoire de Masisi, affirme la société civile.
Un haut responsable coutumier du secteur, sous couvert de l’anonymat, a confirmé cette information.
Selon lui, les voyageurs rapportent qu’ils sont tracassés par la police et l’armée à chaque barrière érigée le long des différents axes routiers qui débouchent à Sake.
Les acteurs de la société civile souhaitent que seul le point de péage de Mubambiro, légalement établi, soit maintenu avec uniquement les services autorisés à y fonctionner.
Radio Okapi n’a pas réussi à avoir la réaction des autorités compétentes à propos de cette situation.
La cité de Sake constitue aussi la porte d’entrée de la ville de Goma au Sud et une voie d’accès à la province voisine du Sud-Kivu.
