Les discussions sur le projet de loi des finances, exercice 2023, ont débuté, vendredi 28 octobre, à l’Assemblée nationale.
Cela après que le Premier ministre, Sama Lukonde a présenté l’économie de ce projet du budget 2023, estimé à plus de 14 milliards USD, soit un taux d’accroissement de 32,7% par rapport au budget 2022.
Le chef du gouvernement a félicité le président de la République, le Gouvernement et le Parlement d’avoir doublé, en deux ans, le budget de 7 à 14 milliards.
Mais il s'est dit tout de même conscient du défit énorme qui reste à relever notamment dans la mobilisation des recettes.
Pour Sama Lukonde, ce projet de loi des finances est élaboré suivant les instructions du président de la République.
Devant la chambre basse du Parlement, il a assuré qu’à travers ce budget, le gouvernement entend améliorer les conditions de vies de la population :
« Il était question que le budget soit significativement axé sur l’accroissement des dépenses d’investissement dans les secteurs sociaux de base notamment la santé, l’éducation et le développement rural ainsi dans les secteurs des infrastructures d’intégration nationale avec comme finalité l’amélioration sensible des conditions des vies de la population ».
Il a affirmé avoir levé des options pour la réduction de train de vie des institutions et la nécessité de poursuivre les efforts d’élargissement de l’espace budgétaire.
Réactions des députés
C’est jusqu’au-delà de 21 heures que les députés se sont succédés au perchoir de l’a chambre basse du Parlement pour apporter leur contribution et donner leurs avis sur ce budget.
Le député Alfred Maisha a salué la réduction du budget institutionnel au profit de l’armée, de l’éducation et de la santé alors que son collègue, Léon Mondole, s’est réjoui que le gouvernement ait présenté un budget à caractère social.
D’autres élus ont plaidé pour l’allocation d’un budget conséquent aux secteurs de production comme l’agriculture, pèche et élevage.
Apres débat, le Premier ministre a sollicité un délai de 48 heure pour rencontrer les préoccupations de la représentation nationale.