Dix chefs d’établissements scolaires de la province éducationnelle Sud-Kivu 1 ont été suspendus en l’espace d’une semaine.
Ils sont soupçonnés d’avoir perçu des frais illégaux, alors que leurs écoles sont prises en charge par l’Etat dans le cadre de la gratuité de l’enseignement.
Leur forfait a été mis a nu à l’issue d’une enquête effectuée pour identifier les antivaleurs dans les écoles publiques.
Le directeur de la province éducationnelle Sud Kivu 1 explique qu’après deux ans de sensibilisation, « l’EPST passe à la vitesse supérieure ».
Il appelle ainsi les gestionnaires d’écoles à mettre en exécution et respecter les instructions et normes mises en place par les autorités de tutelle concernant notamment la gratuité de l’enseignement et les quelques frais dont le gouvernement a autorisée la perception.
« Un gestionnaire, un chef d’établissement qui reçoit les frais autres que ce qui se retrouve dans les textes règlementaires ou juridiques, peut être puni par la loi, peut être interpellé par le parquet. Il peut faire la prison pour ça, que les gens le sachent. Mais aussi, je voudrais, à travers votre micro demander aux gens, de rectifier les tirs. Si nous aimons notre province, si nous aimons notre pays, si nous aimons les enfants que les parents nous confient, nous devons mettre en exécution les normes, les instructions que l’Etat nous envoie », a déclaré le Proved Simon Zono.
Il ajoute :
« Nous devons alléger la charge financière des parents pour que les enfants viennent nombreux à l’école, pour que nous les formions afin de mettre à la disposition du pays et de la province un capital humain compétent, compétitif qui va prendre en charge le développement de ce pays ».