Les miliciens de l’APCLS, de Ndimendime et ceux du NDC-Rénové se disputent, depuis deux semaines, le contrôle d’un carré minier au village Kalungu, territoire de Masisi (Nord-Kivu).
Selon le responsable de la société civile de Masisi, Voltaire Batundi Sadiki, les combats récurrents entre ces groupes armés créent l’insécurité dans cette contrée.
Il a précisé que les APCLS de Janvier Kalahiri ont installé leur bastion à Mahanga, en groupement Nyamaboko Ier d’où, ils mènent des attaques contre les combattants Ndimendime d’un certain général auto-proclamé Mapenzi.
Ces derniers occupent les villages Lwiro, Mianja et Ngululu, territoire de Masisi alors que les combattants du NDC-Rénové de Guidon Shimwirayi sont basé dans le groupement Kisimba, territoire de Walikale.
Les acteurs de la société civile, affirment que tous ces groupes armés se rabattent sur les populations locales pour leur survie.
En effet, ils prennent en charge la ration alimentaire de chaque groupe armé dans les villages qu’ils contrôlent.
De surcroit, les populations des villages sous occupation de ces différents groupes armés, se voient soumises au paiement d’une taxe dénommée en langue locale « Iranga Buzima » (Traduisez en français : Droit à la vie).
Les acteurs de la société s’inquiètent de la persistance de cette situation dans le territoire de Masisi.
De leur côté de l’armée, les autorités militaires ne mènent toujours pas des opérations de grande envergure pour contraindre ces groupes armés à adhérer au processus du PDDRC-S.
A ce sujet, les responsables militaires et politico-administratives de Masisi se sont réservés de tout commentaire.