Vidiye Tshimanga, ancien conseiller stratégique du président de la République a recouvré la liberté provisoire mardi 27 septembre vers 17 heures. Il a quitté la prison centrale de Makala de Kinshasa, où il était détenu depuis le 21 septembre. Ce proche du président avait été placé en détention à la prison de Makala après la diffusion d’une vidéo compromettante, où on le voit proposer un accès aux mines en échange d’une commission.
Cependant des voix s’élèvent pour fustiger le fait que beaucoup de proches du président congolais ont été accusés de corruption et de détournement présumé d'argent public. Selon ces sources, même si la justice s’est saisie de ces affaires, très peu d’entre eux ont été condamnés. Ceux qui l'ont été ont été soit acquittés, soit ont bénéficié d'une liberté provisoire.
Certaines organisations de droits de l’homme quant à elles dénoncent une justice à double vitesse. Elles accusent certains magistrats de négocier des libérations provisoires contre des sommes d'argent.
Quelle analyse faire de toutes cette situation ?
Invités :
-Willy Wenga, avocat au barreau de Kinshasa Gombe
-Georges Kapiamba, avocat. Il est président de l’Association congolaise pour l’accès à la justice (ACAJ).
-Christian Moleka, analyste. Il est coordonnateur de la Dynamique des politologues de la RDC.
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