Les étudiants de l’Université de Kisangani(UNIKIS) dans la province de Tshopo ont exigé lundi 19 septembre que leur établissement soit retenu sur la liste des sites stratégiques devant bénéficier prioritairement de l’électricité fournie par la Société nationale d’électricité (SNEL).
Ils se sont ainsi exprimés à la suite des délestages intempestifs qui affecte la ville de Kisangani et donc, aussi leur site universitaire.
Le lundi ces étudiants ont rencontré le Coordonnateur adjoint de l’équipe du service minimum du gouvernorat de province à qui ils ont remis un mémorandum qui revient sur leur revendication.
Pour les étudiants de l’UNIKIS conduits par leur Coordonnateur, Éric Yalufa, le manque d’électricité au campus central leur a causé beaucoup de préjudices, notamment sur les plans académique et social.
Sur le plan académique, ils affirment être en difficulté pour réaliser les travaux scientifiques.
Sur le plan social, l’obscurité occasionne l’insécurité sur le site universitaire.
En outre, ils ne peuvent pas utiliser les réchauds et autres plaques électriques pour la cuisson des aliments. Ils ne peuvent non plus utiliser les fers à repasser après la lessive de leurs habits.
Au regard de toutes ces difficultés, les étudiants de l’UNIKIS exigent que la SNEL aligne le campus central de leur université sur la liste des sites stratégiques qui bénéficient de l’électricité en priorité.
Si leur cri de détresse n’est pas entendu, ils menacent d’entreprendre certaines actions.
La centrale électrique de Tshopo ne fournit que 4 mégawatts alors que le besoin de la ville de Kisangani est de 45 mégawatts, avait expliqué la SNEL dans un communiqué daté du 14 septembre.
Des machines de cette centrale tombent fréquemment en panne. Depuis environ une semaine, un seul groupe est en marche, les deux autres étant à l’arrêt.
Lorsque les trois groupes fonctionnent, elles produisent environ 19 mégawats, ce qui reste toujours en dessous du besoin réel de la ville de Kisangani en courant électrique.